Bonjour les Beautés! Je vous présente aujourd’hui un essaie critique méditatif que j’ai écrit dans le cadre de mon dernier cours de littérature collégial (qui s’appel «Communication et discours»). Puisque j’y ai traité de la publicité entourant les produits de beauté, j’avais vraiment envie de le partager avec vous… et je crois y avoir mis suffisamment d’efforts pour que cela vaille la peine de le partager avec d’autres femmes que mon excellente professeure de littérature Manon Lamontagne (pour celles que ça intéresse, j’ai eu un gros 75% pour la rédaction de cet essaie critique qui date de l’hiver 2016). Et puisque c’est un essaie critique, vous pouvez le lire avec un grain de sel… ce n’est pas parce que je parle d’un seul produit que j’aime plus ou moins que cela reflète mon opinion de tous les produits fabriqués par cette marque de commerce (merci de votre compréhension)!

Ma relation avec la publicité

Étant une «accro de la beauté», je me sens bombardée par la publicité à tous les jours. Ces temps-ci, il y a les nouveaux Infaillibles Paints de L’Oréal, traduction les nouvelles Peintures Infaillibles de L’Oréal. Les Peintures Infaillibles sont annoncées comme étant une large gamme de produits de maquillage dans des couleurs aux teintes pastelles très opaques et couvrantes. Les Peintures infaillibles sont absolument partout, sur Facebook, sur des affiches publicitaires, et bientôt dans les vidéos de certaines «accros à la beauté» sur Youtube regardées par des milliers de personnes chaque jour et peut-être même à la télévision. Et c’est sans parler d’une certaine pharmacie qui publie des looks supposément réalisés avec les Peintures infaillibles et qui nous annoncent que ce sera ça la tendance ce printemps. À en croire cette dernière publicité, ce printemps on devra désapprendre à se maquiller pour le faire à la manière d’une petite fille de plus ou moins cinq ans. Car on y voit entre autre, une femme avec un gros trait de bleu ciel au-dessus de la paupière (pas estompé, juste un gros trait large le long de la paupière supérieure et qui dépasse exagérément le coin externe de l’œil) et des lèvres genre mauves lilas (bref, très naturel). Sérieusement? Et vous, auriez-vous envie de vous peindre le visage? Parce que c’est ce qu’on essaie de nous vendre en ce moment; de la peinture en guise de cosmétiques de grande fille!

S’il fallait que nous suivions toutes les tendances modes que les marques et les publicitaires essaient de créer, je crois qu’il y aurait beaucoup de personnes (ça ne touche pas que les femmes) qui seraient mal dans leur peau. Et c’est sans parler du fait qu’il faudrait changer de style, renouveler notre garde-robe et nos produits de beauté vraiment trop souvent.

Beaucoup de femmes ont appris à prendre du recul par rapport aux tendances modes, ce que je veux dire, c’est qu’elles savent que ce n’est pas toutes les modes qui leur plaisent et donc elles n’y adhèrent pas nécessairement. Pour ma part, et je ne doute pas que c’est le cas de beaucoup d’autres personnes, quand quelque chose fonctionne bien je n’ai pas besoin de le changer juste parce que c’est supposément passé de mode. Mais alors, de quoi j’ai besoin? C’est quoi un besoin? Pour moi, un besoin, c’est quelque chose d’essentiel à ma survie. Pour survivre j’ai besoin de me loger, de me vêtir, de me nourrir, de me laver et de me soigner lorsque je suis malade, mais je n’ai pas besoin de maquillage même si cela augmente ma confiance en moi quand je me sens belle. Les besoins essentiels ce sont ceux que les organismes communautaires essaient de combler chez les personnes très pauvres, comme se nourrir et se vêtir selon la saison. Alors, on peut déduire que la mode et les tendances ne concernent pas les besoins essentiels et que 99% de la publicité est axée sur la création de nouveaux besoins.

Alors, j’essaie ou je n’essaie pas les toutes nouvelles Peintures Infaillibles de L’Oréal? Juste pour pouvoir en parler d’avantage, je crois que je devrais essayer un ou deux produits; peut-être un pour les yeux et un pour les lèvres. Certains diront que je suis tombé dans le piège publicitaire, parce que je vais devoir en acheter pour essayer. Sauf que si je paie pour un produit, je suis en droit de dire ce que j’en pense vraiment parce que je suis totalement détachée de la marque; ce n’est pas comme les «accros de la beauté» qui reçoivent des produits cosmétiques gratuits pour en parler dans leurs vidéos sur Youtube.

À force d’écouter des vidéos Youtube faits par d’autres «accros de la beauté» j’ai appris à comprendre le langage qu’elles ont développé afin de parler de façon positive de tous les produits, même ceux qu’elles aiment moins. Donc, je vais vous décrire la Peinture Infaillible Lèvres numéro trois-cent-dix-huit (Fearless Fushia) que j’ai acheté et essayé. Une «accro de la beauté» qui aurait eu le produit gratuitement pour en faire un vidéo Youtube vous dirait probablement que c’est un rouge à lèvre liquide dont la très belle couleur exceptionnellement rose bonbon sur l’applicateur est vraiment très modulable sur les lèvres (tout en s’appliquant une deuxième puis une troisième couche). Il faut en fait comprendre que modulable, c’est que la couleur est transparente si l’on ne met qu’une petite couche mince de produit sur nos lèvres, pour avoir la couleur attendue il faut mettre deux à trois couches, ce qui veut aussi dire que le produit filera et coulera (ça ne tiens pas bien sur les lèvres). Et ce n’est pas un brillant à lèvres, parce qu’il y en avait aussi dans le présentoir où j’ai acheté ce rouge à lèvres liquide. La publicité entourant la gamme de produits promettait une couleur très couvrante, une peinture infaillible.

Une personne comme moi, qui sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas, ne garderait pas un produit qui ne remplit pas ses attentes. Je n’avais pas besoin d’un nouveau brillant à lèvres, je voulais un rouge à lèvre liquide couvrant comme annoncé dans la publicité. Alors, je devrais retourner le produit au magasin et demander un remboursement.

Ce n’est pas parce qu’une publicité essaie de nous convaincre qu’un nouveau produit révolutionnaire a été inventé qu’il faut le croire. Malheureusement, beaucoup de gens se font tromper par la publicité qui a pour but de nous créer de nouveaux besoins.  On doit exercer son jugement critique et prendre du recul par rapport à toute la publicité que l’on voit dans une journée. Le jugement critique s’acquiert avec l’expérience, du moins, j’ai acquis mon jugement critique par rapport aux cosmétiques avec beaucoup d’expérience.  Les publicitaires ne vantent que les qualités de leurs produits et c’est à nous d’en trouver les défauts pour ensuite peser le pour et le contre. C’est pour cette raison que même si j’adore les produits de beauté, je ne ressens pas le besoin d’acheter toutes les nouveautés!

Je pense que si vous avez lu cet article, vous me connaissez un peu plus! C’est un peu comme partager mes pensées avec vous…

alors j’espère avoir suscité une réflexion chez quiconque aura lu cette critique de la publicité…

Si le cœur vous en dit, écrivez moi vos impressions en commentaires ici en bas de page!